Quelques mots...

Qu’est-ce que le gluten : 

Il s’agit de protéines végétales que l’on retrouve dans les céréales comme le blé, le seigle ou encore l’orge. Le gluten est très présent dans nos assiettes et notamment les aliments couramment consommés : pain, pâtes, biscuit puisque emploi de la farine.

 

Pourquoi le gluten est-il montré du doigt ?

Le gluten est responsable d’une réaction immunitaire provoquée par l’une des protéines qui le compose : la Gliadine, qui détruit la paroi interne de l’intestin chez certain sujet. Néanmoins, la maladie coeliaque touche un très petit nombre de personnes de la population (1 % en Europe).

Mais pourquoi un tel engouement pour le sans gluten alors ?

De nombreuses personnes déclarent se sentir mieux sans gluten. Il reste cependant préférable de ne pas entreprendre de régime sans demander conseil à un professionnel de la santé.

Et le maïs ? De l’amidon mais pas de gluten

Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : le maïs ne contient pas de gluten.

 

Alors d’où vient cet apriori ?

 

On pensait au départ que toutes les céréales étaient concernées par la présence de la protéine ; mais depuis les définitions relatives au gluten se sont précisées.
L’amalgame provient de la présence de l’amidon que contient par ailleurs le maïs. L’amidon est un sucre caractéristique du règne végétal présent dans les organes souterrains, c’est le cas de la pomme de terre ; et les graines (légumineuses et céréales).
Si les céréales blé et maïs ont en commun l’amidon (sucre) ; la protéine Gliadine contenue dans le gluten du blé n’existe pas pour le maïs.

Tant pour tant :

Comme son nom l’indique,il s’agit d’un mélange de sucre glace et de poudre d’amande à parts égales.

Le joconde:

La dacquoise:

biscuit macarons sans glutenLes macarons :

La petite histoire :

Le macaron apparaît en Europe au Moyen Âge, puis à la Renaissance, il fait son apparition en France grâce à Catherine De Médicis lors de son mariage avec le Duc d’Orléans, le futur roi de France.
À Joyeuse en Ardèche il apparaît en 1581 rapporté de la cour du roi Henri III où Catherine de Médicis, mère du roi, le fit servir lors des noces du Duc Anne de Joyeuse.
Le macaron de Joyeuse est à base d’amandes et entièrement craquant. Un commerçant pâtissier en a déposé la marque. On disait encore “macaronis”.
En Bretagne, une recette issue de Lannion correspond à un croisement entre le macaroni et l’oublie avec une moindre quantité de sucre glace.
Au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz, le macaron est apparu sous l’impulsion d’un pâtissier, M. Adam, qui en offrit à Louis XIV pour son mariage en 1660.

À Paris, et en particulier à la cour de Versailles, les officiers de bouche servaient aux rois des macarons, de 1682 jusqu’à Louis XVI et Marie-Antoinette.
À Nancy, les pâtissiers se spécialisent dans la fabrication du macaron d’amandes, les Macarons de Nancy.
Au XIXe siècle, naît le macaron parisien ; un cœur de crème au beurre ou de confiture ou compote est ajouté entre les deux coques. On le trouve dès 1880 dans le quartier de Belleville à Paris.

Celui du commerce actuel et ses transformations sucrées et parfumées, utilisant l’appellation « macaron », n’a que peu de rapport avec le macaron d’amandes pilées à la croûte croquante et à l’intérieur fondant.

Pêche de vigne :

 

A l’origine la dénomination de Pêche de Vigne vient du fait que les vignerons des Coteaux Lyonnais plantaient un noyau à la place d’un cep de vigne en début de rang. Le pêcher plus sensible à certaines maladies et insectes servait alors de témoin à l’apparition des attaques parasitaires.